LFH – Nantes : « On n’a pas l’habitude de la pression des play-downs »

LFH – Nantes : « On n’a pas l’habitude de la pression des play-downs »

5 septembre 2013 Non Par Florian Polteau

Fraichement promu de Division 2, le Nantes Loire Atlantique Handball va tenter de conserver sa place en Ligue Féminine de Handball cette saison comme a pu le faire Nice la saison dernière. Son président Arnaud Ponroy estime tout de même que ce sera difficile. Une « roulette » en quelque sorte.

Vous êtes le Président d’un club promu, mais un promu ambitieux car lorsqu’on voit la débauche d’énergie mise en D2 pour atteindre la LFH, on se dit que ce promu pourrait bien rester en Ligue Féminine.

Evidemment, tout ce projet s’est monté pour avoir la chance de rester en LFH. Notre objectif c’est d’ancrer un club de haut niveau dans l’Ouest, le Grand Ouest même puisque depuis la descente de Brest (NDLR : Arvor en réalité) il n’y plus de représentant pour les 10 départements de l’Ouest donc nous voulons occuper cette place là. Maintenant on construit petit à petit. On s’est d’abord structuré au niveau juridique, financier et économique. Maintenant le sportif suit. On essaie de travailler aussi dans la continuité pour petit à petit atteindre le niveau d’un bon milieu de tableau.

On sait que ce sera difficile puisque la première saison est toujours difficile mais à l’image de ce qu’à fait Nice la saison passée, on sait que le niveau des play-dows est très resserré.

Oui. Il faut dire que les clubs comme nous, à part ceux qui visent les premières places, tenteront d’éviter les play-downs car dans un sens c’est un peu la roulette. On a n’a pas l’habitude de cette pression là, alors que les autres, comme Besançon par exemple, préparent toute leur saison pour cet événement là, pour jouer ces 5 matchs de play-downs. Donc on aimerait éviter cet écueil, maintenant la saison est longue. Je pense qu’on a un bon groupe, et puis en fonction de la forme des unes et des autres, en fonction des blessures … Voilà le championnat à T0 c’est une réalité, peut-être qu’au mois de janvier ça en sera une autre. On a vu qu’il y a beaucoup de blessées dans tous les clubs. Que la préparation a fait beaucoup de dégâts…

C’est donc le moment d’en profiter pour vous ?

Ben on est dans le même état que les autres en fait. On a 5-6 joueuses qui sont sur le flanc et qui vont entrer dans le groupe petit à petit et tout cela fait qu’on n’aura pas la totalité de notre effectif avant le mois d’octobre.