Amélie Goudjo initie des jeunes filles des quartiers au hand
25 janvier 2013En amont de la dernière journée des « Mercredi du Handball » organisé par la RATP et parainée par l’internationale française Amélie Goudjo, nous avons pu poser trois question à la joueuse sur on engagement. Interview express.
Ce mercredi a eu lieu la dernière journée de l’édition 2013 des « Mercredis du Handball ». Créée en 2010 par la RATP, cette initiative originale permet à des jeunes filles issues de quartiers populaires de découvrir le handball et d’en savoir plus sur les métiers de l’entreprise ferroviaire. L’opération est parrainée par Amélie Goudjo, pivot du Issy Paris Hand, club vice-champion de France et surtout capitaine des Bleues. L’internationale encadre d’autres initiatives de promotion de son sport comme Educ’Hand ou Hand’Elles.
Pourquoi avez-vous accepté d’être la marraine de cette opération ?
En tant que sportive, je suis sensible à la question de la présence des femmes dans le sport. Mais j’ai également fait une maîtrise de sociologie sur l’épanouissement des jeunes filles dans l’espace public. Beaucoup viennent des quartiers où peu d’initiatives valorisent les filles.
Qu’est-ce que cette expérience apporte à ces jeunes femmes ?
Elles ont entre 18 et 25 ans, une période où elles cherchent une orientation. On leur fait donc découvrir à la fois un sport méconnu et des métiers qui pourraient les intéresser. Ensuite, si elles le souhaitent, elles peuvent faire la démarche personnelle d’effectuer un stage d’observation dans l’entreprise.
Que vous apporte votre rôle de marraine ?
C’est un moment très convivial, cela permet à moi et mes coéquipières de sortir du cadre de l’entraînement. Les ateliers de hand nous rappellent parfois nos débuts. Nous sommes toutes prises par notre activité de sportive. Par cette opération, on essaye de donner autant qu’on reçoit.