LFB – 3 questions à Olivier Lafargue (Basket Landes)
25 septembre 2015Olivier Lafargue entame sa 9ème saison sur le banc de Basket Landes, avec toujours l’objectif d’être parmi les meilleurs clubs de basket féminin français cette saison. Pour ça, le coach du sud-ouest mise une fois de plus sur la stabilité.
Comment se présente cette nouvelle saison dans les Landes ?
Elle se présente avec un effectif dans le jeu extérieur qui est stable par rapport aux années précédentes mais dans un secteur intérieur qui a, par contre, été complètement remanié. Donc on va voir comment va prendre cette alchimie et comment on va arriver à faire jouer tout ce petit monde. Il y a une effectif qui peut être intéressant, maintenant, à nous de bien jouer ensemble.
Ça a toujours été une force à Basket Landes, miser sur la stabilité. Et ça donne régulièrement des premières parties de tableau pour votre équipe. Le spectre des trois descentes ça vous pèse un peu ou non ?
Ça pèse à tout le monde parce qu’on sait qu’à un moment donné dans la saison, il y a toujours un coup de moins bien, un moment de flottement où certaines équipes ne peuvent plus espérer grand-chose… Cette année ça va être « la guerre » sur probablement toutes les rencontres. A nous de bien commencer et d’être stable sur toute l’année. Notre objectif reste encore et toujours d’être européen une fois de plus. Alors oui, on regarde les trois descentes mais on regarde surtout vers le haut, et c’est ce qu’on cherche à faire depuis maintenant cinq ans. Il faut qu’on cherche encore à faire une belle saison pour continuer à avoir l’Europe à Basket Landes.
Cette stabilité dans l’effectif et dans les résultats, c’est ça qui fait votre force chaque saison ?
Oui. Après, j’aime bien travailler dans la durée. Alors changer pour changer… Des fois je préfère garder quelqu’un même si on me dit qu’une autre joueuse est bien meilleure individuellement. Mais c’est sûr que le travail effectué année après année et l’avancée qu’on peut faire fait qu’on a de meilleures connexions entre les filles. On a aussi une meilleure connaissance de ce qui est demandé et donc ça nous permet de gagner du temps. On repart avec le même secteur extérieur, à peu de choses près, sachant que Marion Laborde est blessée et qu’Anaïs Le Gluher a eu une saison assez compliquée l’an passé. Mais par contre, c’est sûr qu’on a tout le travail du jeu intérieur à retrouver, à retravailler. On a des gens d’un niveau intéressant individuellement et maintenant il faut lier tout ça, et c’est pas mal de travail.