Des news de Clémentine Druenne
24 décembre 2016Absente depuis plusieurs semaines en raison d’une fêlure aux côtes, Clémentine Druenne se réjouit de la bonne période traversée par son club de Nantes. Elle évoque également la blessure de sa coéquipière en équipe de France, Héléna Cazaute.
(Info FFVB)
Excellente avec Nantes lors du dernier exercice, Clémentine Druenne espérait conserver son élan pour cette nouvelle saison. Avec 17 points contre Mulhouse, puis 15 contre Quimper, c’était bien parti en début de saison. Mais après cinq feuilles de match, la joueuse, qui vient de fêter ses 23 ans, a malheureusement pour elle disparu des radars en raison d’une blessure aux côtes, « une fêlure » qui la tiendra éloignée des parquets « pour encore deux semaines« . Si elle a donc manqué les trois dernières sorties du VBN, ses partenaires ont poursuivi la belle série en ajoutant, vendredi dernier face à Vandoeuvre Nancy, une sixième victoire de rang (3-1). « J’en profite pour travailler le bas« , relativise Druenne, qui a vu Héléna Cazaute, sa coéquipière en équipe de France, se rompre un ligament croisé du genou.
Forcément un gros coup dur pour la joueuse de Béziers, indispensable du haut de ses 19 ans. « C’est toujours dur, analyse Clémentine Druenne. C’est la première grosse blessure de sa carrière. Mais c’est un des espoirs du volley français, je suis sûre qu’elle reviendra encore plus forte« . Le club héraultais, toujours leader, pourrait en tout cas se retrouver pénalisé dans ce Championnat où « tout le monde peut battre tout le monde« , comme l’a prouvé Evreux récemment. « Nous, notre objectif, c’est de terminer dans les quatre premières équipes, annonce Druenne. Pour être européennes l’an prochain« . Cette saison, Nantes ne dispute pas la moindre Coupe d’Europe, mais peut se servir de ce vide relatif dans le calendrier comme d’un « avantage ».
Les Bleues ont « envie de se projeter sur un objectif à plus long terme »
Arrivée à Nantes en 2011, la fille de Francis et Sylvie Druenne, anciens internationaux, a prolongé son contrat cet été. « Je m’y sens bien, explique-t-elle. Je fais encore mes études (de kiné, ndlr) et Nantes me fait confiance« . Une fois le diplôme en poche, il sera alors temps de tirer un bilan et de voir quel chemin donner à une carrière qui pourrait, pourquoi pas, se poursuivre à l’étranger. « C’est vrai que j’y pense, commente Clémentine. Mais il faudra voir dans deux ans, ce que j’ai envie de faire, comment mon jeu a évolué et si j’ai envie de vivre à l’étranger… »
D’ici là, c’est avec les Bleues qu’elle souhaite inscrire son futur et la prochaine échéance aura lieu au printemps prochain, avec les qualifications pour le Championnat du monde 2018. Un objectif de taille pour un groupe en devenir qui veut tourner la page du dernier TQCE et qui « a envie de se projeter sur un objectif à plus long terme« , persuadé d’avoir les moyens de se bâtir un avenir souriant.