La Course by Le Tour 2020 – Lizzie Deigann s’impose à Nice

La Course by Le Tour 2020 – Lizzie Deigann s’impose à Nice

29 août 2020 Non Par Florian Polteau

On attendait les Néerlandaises Marianne Vos et Annemiek van Vleuten mais c’est la Britannique Lizzie Deigann qui a remporté La Course by Le Tour 2020. Comme un symbole, elle s’est imposée au sprint sur la Promenade des Anglais à Nice.

(Infos La Course by Le Tour)

Sur sa forme, et grâce au parfait travail de son équipe Trek Segafredo, Lizzie Deignan s’est jouée samedi sur la Promenade des Anglais des Néerlandaises Marianne Vos, tenante du titre, et Annemiek van Vleuten, championne du monde en titre, pour s’adjuger La Course by le Tour de France avec FDJ. La championne du monde 2015, accompagnée de sa co-équipière Elisa Longo-Borghini dans l’échappée décisive de six coureuses lancée par van Vleuten dans la deuxième ascension du circuit de 96 km tracé autour de Nice, a passé Vos sur la ligne pour enlever sa deuxième victoire de la semaine après celle conquise au Grand Prix de Plouay. La Britannique l’emporte devant Vos et l’inattendue Danoise Demi Vollering (Parkhotel Valkenburg). La Polonaise Katarzyna Niewiadoma (Canyon) était l’autre membre de l’échappée finale.

Ecrémage La côte de Rimiez, proposée d’emblée aux concurrentes, amorçait l’écrémage du peloton, qui perdait de nombreux éléments. Au sommet, atteint sur un bon tempo, c’est la Luxembourgeoise Christine Majerus (Boels Dolmans), qui se détachait pour engranger trois points au classement de la montagne.

L’Italienne Maria Bastianelli, ancienne championne du monde d’Europe, était parmi les premières concurrentes à renoncer.

Dans la foulée, les équipières de Marianne Vos, la tenante du titre, prenaient les rênes avec les autres favorites alors que l’Espagnole Sheyla Guttierez, leader de la formation Movistar, se trouvait en difficulté. À Aspremont, avant d’entamer la redescente vers Nice, la moitié du peloton avait perdu pied.

Six en tête

La descente, très technique, dispersait encore plus les troupes, emmenées avec autorité par Katarzyna Niewiadoma (Canyon) et Elsa Longo-Borghini (Trek Segafredo), bientôt rejointes par Chistine Majerus, Lotte Kopecky (Lotto Soudal), Cecile Ludwig (FDJ-Nouvelle Aquitaine) et Anna Henderson (Sunweb). Ce groupe prenait jusqu’à 40 secondes d’avance sur le groupe des favorites, où Annnemiek Van Vleuten fermait la marche, mais le peloton reformé reprenait le sextet à l’entrée de Nice.

Van Vleuten prend les rênes

Van Vleuten prenait les choses en main dès le pied de la deuxième ascension de la côte de Rimiez, lançant une attaque cinglante à laquelle seules pouvaient répondre Lizzie Deignan et Elisa Longo-Borghini (Trek Segafredo), Marianne Vos (CCC-Liv), Katarzyna Niewiadoma et la Danoise Demi Vollering (Parkhotel Valkenburg). Au sommet de la côte, la championne du monde néerlandaise passait en tête avec plus d’une minute d’avance sur la tête du peloton. Dans la descente, Lizzie Deignan tentait de surprendre ses partenaires, sans succès. Comme lors de la première descente, c’est Niewiadoma qui imposait le tempo, suivie de Vos et Deignan. Les échappées retrouvaient le plat avec 1’30” d’avance sur leurs poursuivantes.

Deignan plus futée

La victoire allait désormais se jouer entre les six fuyardes, avec un ascendant de principe pour les trois anciennes championnes du monde du groupe, van Vleuten, Vos et Deignan. Le léger vent de face ne permettait pas à van Vleuten de se détacher avant le sprint final. Elle tentait bien de le faire à 2 km du but et à nouveau sous la flamme rouge. Longo-Borghini tentait également sa chance à deux reprises, obligeant Marianne Vos à contrer. Et c’est peut-être grâce à ce harcèlement que Deignan, attentiste dans le final, conservait l’énergie pour aller souffler la victoire à la tenante du titre qui, comme van Vleuten, visait un triplé dans l’épreuve.

Lizzie Deignan : « C’est un grand soulagement de gagner. Quelle performance fantastique de la part de l’équipe. Toutes mes équipières ont fait un boulot fantastique, à commencer par Elisa. C’est phénoménal parce que quand vous travaillez dur et que ça ne sourit pas, c’est vraiment frustrant. Aussi lorsque ça sourit, c’est un vrai soulagement. C’est une victoire spéciale parce que je suis près de chez moi et je suis impatiente de parler à mon mari et à ma fille au téléphone. »

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