Mondial Hand 2013 – Les réactions après France-Japon
16 décembre 2013Après la difficile qualification de l’Équipe de France pour les quarts de finale des Championnats du Monde de Handball en Serbie, retrouvez toutes les réactions des Bleues.
Alain PORTES (Entraîneur des Bleues)
« On a bataillé physiquement parce que ce type d’adversaire demande une grosse dépense d’énergie. Il a fallu que nous, on les use physiquement et qu’on monte quelques ballons pour les faire plier. On a l’impression qu’on n’a pas fait un bon match. Mais je vais vous dire quelque chose : on est l’équipe qui a obtenu le plus d’écart sur le Japon depuis le début du tournoi. Huit buts. On aurait aimé se libérer plus tôt, ne pas être menés. Mais ce n’est pas un hasard. Le Japon nous a surpris au retour des vestiaires et s’est remis à jouer à 2000 à l’heure. On a surmonté ça et trouvé la parade tactiquement. On est passé comme on est passé mais je suis très content pour les filles. Maintenant, elles ont rempli leur contrat. Ce qu’elles vont pouvoir aller chercher maintenant, c’est pour elles. Parce qu’elles adhèrent, elles s’investissent, elles donnent tout 24h/24 depuis trois semaines. J’ai des leaders exceptionnels qui remettent le groupe dans les rails quand ça dérape un peu. Elles sont toutes impliquées à l’entraînement, très attentives en réunion. Elles sont récompensées pour tout ça aujourd’hui. »
Nina KANTO (Pivot des Bleues)
« Je suis soulagée ! Parce qu’après un premier tour exceptionnel -et pour celles qui y étaient,- il y a ce mauvais souvenir de Londres où c’est la même chose mais où on ne passe pas le quart… Aujourd’hui, ce que l’on construit commence à porter vraiment ses fruits. Sincèrement, on ne s’imaginait pas atteindre les quarts avant le tournoi. Là, on rentre dans la cour des Grandes. Les soixante prochaines minutes, il va falloir aller les chercher parce que derrière, tu as trois chances sur quatre de faire une médaille. On commence un tout petit peu à rêver ! »
Dounia ABDOURAHIM (Demi-centre des Bleues)
« Je ne me suis pas mis la pression sur ce match. Depuis le début du tournoi, j’étais remplaçante et je voulais jouer ! C’était dur pour moi de remplacer Gnonsiane sur blessure, mais elle était là, elle m’a donné des conseils à la mi-temps. C’est elle qui avait l’expérience du premier tour. Ça a failli mal se passer. On n’y était pas, on manquait de jeu sans ballon, de mouvement en attaque. On a su passer outre les décisions discutables des arbitres pour revenir dans le match. Les gardiennes ont été présentes, comme d’habitude. Le groupe est nouveau, mais on ne voulait pas se cacher derrière ça pour trouver des excuses. »
Allison PINEAU (Demi-centre des Bleues)
« On était face à une défense que l’on ne rencontre pas tous les jours, très haute, ça nous a gênées. L’arbitrage aussi : ça n’est pas dans mes habitudes de prendre une exclusion. Ce soir, j’en prends deux… Pour le quart de finale, on verra le résultat de Pologne-Roumanie. Mais dans tous les cas, ça sera un autre style. »
Amandine LEYNAUD (Gardienne des Bleues)
« On s’est fait un peu peur. Les médias se sont un peu enflammés sur les résultats du premier tour, alors qu’on a encore beaucoup de travail. On est jeune, on se construit en attaque, en défense, dans le jeu collectif. Ce soir, Cléopâtre n’a pas été trop aidée par les filles, et on ne comprenait pas l’arbitrage. Mais à la mi-temps, on s’est dit qu’il fallait oublier ça. En rentrant, j’avais juste envie de rassurer l’équipe. Après, les filles ont marqué et on a pris le large. En quart de finale, ça sera une équipe qui nous correspondra plus, mais ça sera un quart de finale. Il faudra en faire plus pour pouvoir s’en sortir. Si je m’en tiens à ce que j’espérais avant d’arriver ici, on a fait un Mondial réussi. Mais personnellement non, ça n’est pas possible de dire qu’on est satisfaites. »
Propos recueillis par la FFHB.