LFH – Nice : « Sur le potentiel offensif, on s’enrichit grandement. »
5 septembre 2013Après une saison en dent de scie mais grâce à un parcours parfait en plays-downs, Nice participera à sa deuxième saison LFH avec toujours la même ambition, le maintien. Pour cela l’OGC Nice ne pourra plus compter sur Nodjialem Myaro mais Sébastien Gardillou enregistre l’arrivée de deux grands renforts. Et il compte assurer son maintien le plus tôt possible.
Sebastien c’est votre 2e saison à Nice, avec un maintien obtenu l’an dernier grâce à d’excellent play-downs. L’objectif reste le même pour cette saison ? Et peut-être plus si affinités ?
C’est assez bien résumé. L’entrée en LFH de Nice a été bonne au niveau comptable, sur la durée de la saison. Quoi qu’il en soit le parcours a été chaotique, je dirai que ça a été les montagnes russes même : avec une entame de championnat un peu compliqué, des résultats un peu meilleurs ensuite mais avec une trêve internationale qui ne nous a pas permis de profiter de la dynamique de nouveau une dynamique positive au mois de janvier et puis la blessure de Stella Joseph-Mathieu qui nous a amener à douter beaucoup et pas pouvoir engranger des points contre nos adversaires direct ce qui en toute logique nous a contraint à aborder la fin de championnat en plays-downs. Mais on a réalisé à mon sens les meilleurs play-downs possibles (NDLR : 5 victoires en 6 matchs pour terminer premier des play-downs avec 4 points d’avance sur Toulon). On s’est construit dans une dynamique positive, on a su tenir compte des erreurs qui ont pu être les notre durant l’année et on a pu finir 7e du championnat. Maintenant on a une continuité à avoir dans ce championnat, être sur la dynamique des ces plays-downs, exploiter les associations qui ont pu émerger dans le travail précédemment et s’enrichir de la présence et de la venue de deux joueuse en l’occurrence Biljana Filipovic. Une habituée du championnat de France qui s’était expatriée en Turquie mais qui a souhaiter revenir pour son grand plaisir et pour le notre. Et Laurine Daquin qui a souhaité continuer l’aventure autre part qu’à Dijon et on se félicite de l’arrivée de ces deux grandes joueuses pour cette nouvelle saison de LFH.
Ce sont deux joueuses de très haut niveau qui arrivent chez vous, mais avec l’arrêt de carrière de Nodjialem Myrao c’est aussi une cadre qui s’en va. Comment vous avalez aujourd’hui votre effectif et quel serait la place idéale de Nice en LFH ?
Je dirai que sur le potentiel offensif, on s’enrichit grandement. L’année dernière, les équipes de LFH avait pointé du doigt la réussite insolente d’Arslanagic comme le facteur déterminant de notre réussite. Ça nous a contraint à avoir des stratégies de jeu différentes comme se sortir du marquage individuel à la culotte et individuel qui nous était proposé ou de palier à son retrait par des stratégies dérivatives du coup en potentiel offensifs on est bien mieux que l’année dernière. Maintenant vous l’avez souligné, l’arrêt de carrière de Nodjialem Myaro pèse sur le collectif de Nice. Elle a su distiller des passes précieuses à ses partenaires dans ces alternatives offensives maintenant c’était surtout la clé de voute de notre défense ! On a essayé de travailler au mieux avec Elizabet Chavez la saison passée pour la faire grandir. Elle a sur s’épanouir offensivement, elle a répondu présente dans les play-downs avec l’accompagnement de Nodjialem, maintenant il faut qu’elle vole de ses propres ailes. L’association avec Filipovic me laisse augurer de bonnes perspectives défensives avec en plus une gardienne suédoise qui excelle sur les dispositif défensifs alignés maintenant on peine un peu à l’heure actuelle sur la préparation à trouver les bonnes associations les bons timing. C’est ceux à quoi on s’attèle à l’heure actuelle pour donner une identité défensive à cet OGC Nice. Pour répondre plus précisément à votre question, on doit se situer je l’espère, eu égard à notre situation la saison passée dans le milieu de championnat. J’espère qu’on va arriver à s’extirper d’une zone rouge qu’on a trop souvent fréquentée l’année dernière et pouvoir se maintenir le plus tôt possible. Le maintien c’est toujours l’objectif premier. Et plus si affinités.
Au niveau du club, Nice s’est associé au club de l’OGC Nice Football pour assurer son avenir, vous qui êtes arrivé en même temps, est-ce que vous l’avez senti dans l’organisation au quotidien ? Qu’est-ce qu’ils vous ont apporté ?
Je dirai que c’est une organisation structurante à l’heure actuelle. On bénéficie des conseils avisés de gens qui évolue au quotidien dans l’espace communication d’un club professionnel de football. Maintenant notre relation elles sont surtout formalisées avec l’association qui déjà en tant que telle bénéficie d’un budget beaucoup plus grand que certains clubs de LFH. Donc ils ont l’expérience de la gestion. Ensuite y a une mutualisation des moyens en termes de logistique. Ce qu’il nous apporte une certaine sérénité. Et le fait d’échanger avec des entraîneurs d’autres sports, de voir les situations d’entraînement, de réfléchir et à certains moment de prendre du recul sur ce qu’on peut proposer, je pense que c’est une grande richesse. Et voilà, ça nous permet de gagner du temps, de l’expérience et j’espère de ne pas commettre des erreurs trop grossières et puis de grandir au sein de cette LFH. Quand je vois l’ancienneté des clubs qui y évoluent à l’heure actuelle, on est encore une jeune équipe et on a encore un chemin long à parcourir, donc parcourons le avec toute l’humilité nécessaire et avec l’envie de bien faire et de prendre du plaisir dans cette évolution.