Le doublé Coupe-Championnat pour Metz Handball
27 mai 2013Samedi, Metz a remporté son deuxième titre de la saison en remportant la Finale de la Coupe de France à Bercy face à Dijon. Dans une ambiance de fête du handball, les supporters lorrains ont aussi largement remercié Katty Piejos avant son départ pour Fleury.
Le match débute d’abord en tribune ou les deux « kops » de supporters sont tout aussi nombreux et colorés que bruyants. Les roses de Dijon sont étonnamment nombreux pour soutenir une équipe qui jouera en Coupe d’Europe alors qu’elle sera en D2 la saison prochaine. D’ailleurs, sur le terrain, les dijonnaises ne font pas de complexe non plus et font jeu égal en première période avec des messines assez brouillonnes et devant faire la course derrière. A la pause, le CDB rentre au vestiaire les yeux brillants en se disant que c’est possible (14-15).
Sauf que Metz reste sans aucun doute la meilleure équipe française en ce moment. Certainement remontée par leur bouillant entraîneur Sandor Rac dans les vestiaires, les dragonnes reprennent la main sur la rencontre en seconde période, notamment grâce à marie Prudhomme (8 buts). Dijon va logiquement lâcher prise peu à peu pour finalement terminer à 8 buts (37-29). Un fin un peu difficile pour deux dijonnaise qui prennent leur retraite, Céline Murigneux la capitaine, et Ludivine Jaquinot l’internationale française qui a connu les grande heures des bleues au début des années 2000. « Dès que Metz a mis le pied sur l’accélérateur, elles sont capables d’inverser les tendances, » comme l’explique cette dernière sur le site de la FFHB.
Au final, Metz aura remporté 2 de ses trois finales disputées cette année, la Coupe de France et le Championnat. Rest désormais à progresser au niveau européen.
Les réactions (sur le site de la FFHB) :
Sandor RAC (Entraîneur de Metz) :
« C’est un nouveau doublé ! Ça a été difficile d’aller le chercher avec ces trois finales en quelques semaines. Il a fallu se remobiliser. Mais je n’ai jamais douté de leur qualité de coeur et c’est une très belle fin de saison. »
Paule Baudouin (Ailière de Metz) :
« C’est un grand soulagement parce que jouer trois finales c’est bien, mais il faut encore ne pas les perdre. On en remporte deux. Ça a été très dur physiquement et psychologiquement. Encore aujourd’hui, on est poussé dans nos retranchements. Mais je n’aurais pas rêvé mieux, même si la finale de Coupe d’Europe reste en travers de la gorge, je ne pouvais pas rêver mieux ».
Ludivine JACQUINOT (Dijon) :
« Dès que Metz a mis le pied sur l’accélérateur, elles sont capables d’inverser les tendances. Elles ont des joueuses extraordinaires capables de tirer de douze mètres… On n’a pas pu rivaliser… On est fière d’avoir tenu tête en première mi-temps. Cette finale on est allé la chercher, personne ne nous attendait là. On a battu Fleury, Toulon… C’est un beau parcours malgré tout. »