Nicolas Escudé : « Mon mot d’ordre : la confiance »

20 avril 2012 Non Par Florian Polteau

Avant la rencontre de Fed Cup opposant la France à la Slovénie, le Capitaine de l’Equipe de France, Nicolas Escudé est revenu sur les enjeux qui marquent cette rencontre capitale.

(Propos recueillis par a FFT)

« Nicolas, comment trouvez-vous vos joueuses depuis votre arrivée à Besançon ?
Très bien. On est arrivés lundi en fin d’après-midi, mais les filles avaient déjà un peu tapé la balle à Roland-Garros, sur une surface similaire. On a découvert le court ici mardi matin. Les conditions de jeu sont vraiment excellentes et les filles ont très bien bossé. Elles sont prêtes pour ce week-end.

– Peut-on parler de match piège face à une équipe de Slovénie qui paraît prenable sur le papier…
– C’est vrai qu’elle est prenable sur le papier, mais ça reste une équipe redoutable. Quand on regarde le classement de leur numéro une, Polona Hercog (37e), il est supérieur à celui de nos joueuses. Katarina Srebotnik est à la quatrième place mondiale en double. C’est donc une équipe qui est très costaud. On peut dire que, depuis plusieurs années maintenant, toutes les rencontres sont des rencontres piège ! Celle-là a son importance, bien sûr, mais il n’y a pas plus de pression que d’habitude.

Comment trouvez-vous les filles psychologiquement, après la semaine difficile passée à Bratislava en février ?
Je les trouve beaucoup plus sereines. C’est normal, elles ont moins de problèmes à gérer, à évacuer. Cela bonifie forcément la préparation.

Sur quoi avez-vous travaillé spécifiquement ?
Françaises et Slovènes se connaissent toutes, elles se sont déjà rencontrées sur le circuit. On n’a donc rien fait de particulier par rapport aux adversaires. Le but du travail cette semaine était plutôt de tester les sensations des filles sur le court, de voir la rapidité du terrain, de sentir l’atmosphère qu’il peut y avoir dans cette salle. Plutôt une prise de contact qu’un travail lourd. Sur les fins de préparation, c’est toujours le cas. On est en général plus là pour peaufiner les réglages et tester les sensations.

Ne ressentez-vous vraiment pas de pression supplémentaire liée à une éventuelle descente en troisième division ?
C’est un barrage, comme il y en a malheureusement eu beaucoup depuis quatre ans. Avant, c’était pour ne pas descendre dans le Groupe 2. Mais on n’a pas pu l’éviter l’année dernière. Là, c’est à nouveau un match de barrage pour ne pas descendre plus bas. Cela reste malgré tout une rencontre de tennis. Comme je l’ai dit, les filles ont bien bossé, elles sont prêtes à en découdre avec cette équipe slovène. On va voir comment va se dérouler ce week-end, mais on est vraiment confiant.

Quels vont être les mots du capitaine pour galvaniser les filles avant une rencontre aussi importante ?
La confiance avant tout. On n’a pas à craindre ces joueuses, on n’a pas à craindre cette équipe slovène. Confiance, c’est le mot d’ordre. »