Wimbledon : Venus éternelle, Muguruza de retour

Wimbledon : Venus éternelle, Muguruza de retour

14 juillet 2017 Non Par Florian Polteau

Lors des demi-finales de Wimbledon, Venus Williams et Garbine Muguruza n’ont pas fait dans le détail en étant expéditives et en se qualifiant pour la finale.

Venus dans son jardin

A 37 ans, Venus Williams vit une saison inattendue. Après avoir disputé la finale de l’Open d’Australie en janvier puis celle du tournoi de Miami au printemps, la voilà en finale de Wimbledon. Un tournoi qu’elle apprécie particulièrement puisqu’en 20 participations, elle va y disputer sa 9e finale et visera son 6e titre sur le gazon londonien. Pour cela, elle a expédié sa demi-finale contre Johanna Konta. La Britannique qui portait l’espoir de tout un peuple après l’élimination d’Andy Murray mardi, n’a pas vu le jour malgré un premier set accroché (6-4). L’Américaine a accéléré dans le 2e pour l’emporter 6-2. La rencontre a durée seulement 1 heure et 13 minutes… Trois balles de break converties sur huit, 46 % de points gagnés sur le service de son adversaire, Venus Williams était trop en jambes pour Johanna Konta, et va tenter de remporter un tournoi qu’elle n’a plus décroché depuis 2008, qui marque également son dernier titre en Grand Chelem.

Muguruza de retour

Un peu plus tôt dans l’après-midi, Garbine Muguruza s’était qualifiée encore plus rapidement pour sa deuxième finale de Wimbledon après celle perdue en 2015, sur le score de 6-1 6-1 contre Magdalena Rybarikova en 1 heure et 4 minutes. Expéditive, l’Espagnole a retrouvé son meilleur tennis et face à la modeste Slovaque, la différence a été énorme. Avec 19 points gagnés au filet et  cinq balles de break converties, Muguruza était partout, trop rapide, trop précise, trop forte pour Rybarikova qui jouait sa première demi-finale dans un tournoi du Grand Chelem. On a peu parlé de la tête de série n°14 depuis le début du tournoi londonien : après un après « premier titre en Grand Chelem » difficile, son nom  n’était pas cité parmi ceux des favorites, places trustées par les Tchèques Pliskova et Kvitova, la sensation de Roland Garros Ostapenko ou la populaire locale Konta. Pour la première fois depuis longtemps assez loin de l’agitation médiatique, Muguruza a réalisé jusqu’ici un parcours quasi parfait, balayant toutes ses adversaires assez aisément et concédant un seul set, en quarts de finale, face à la – toujours – numéro 1 mondiale, Angelique Kerber.  Ce sera la troisième finale en Grand Chelem pour Muguruza, la troisième finale également face à une des sœur Williams. Les soeurs Williams qui, justement, ont trusté 12 des 17 derniers titres décernés à Wimbledon… Autant dire que la tâche de Garbine Muguruza s’annonce ardue.