Wimbledon : Maria Sharapova se confie

Wimbledon : Maria Sharapova se confie

23 juin 2014 Non Par Assia Hamdi

Triompheuse à Roland-Garros 2014, Maria Sharapova arrive à Wimbledon avec confiance et l’espoir de décrocher son deuxième titre sur le gazon londonien. Avant le début du tournoi, elle se confie aux micros de Pat Cash dans l’émission « Open Court » de notre partenaire, CNN International.

 

Sa victoire à Wimbledon en 2004

Je me souviens être dans le box sans même savoir si c’était autorisé. Il y avait toute la sécurité et je me demandais si j’avais le droit de monter les escaliers, dois-je vous présenter mon accréditation ? J’étais un peu nerveuse à ce moment-là. Mais j’ai pu avoir un instant avec mon père. Il m’a toujours encouragée et c’était un plaisir de le voir si content et passionné. Il ne pleure jamais mais il était très ému.

Une semaine après ma victoire à Wimbledon, je me souviens être allée à New York où j’étais en couverture de Sports Illustrated. Je n’avais aucune idée de ce qu’était ce magazine. Mon manager qui ne savait rien de tout ça, m’a montrée le magazine tout euphorique car il a évolué dans le monde du sport. Je lui ai juste dit : « Ok c’est cool mais qu’est-ce qu’il y a de si spécial ? ». Mais en regardant encore une fois, je me suis dit « Wouah je fais la couverture de Sports Illustrated à 17 ans ! ».

Jouer sur terre battue

Je pense qu’à un certain point, je devais améliorer mon jeu. Mon corps n’était pas assez fort pour me remettre de matches difficiles sur terre battue. Au fil des années, j’ai appris à être meilleure sur ce terrain-là. J’ai toujours sûre que ça allait être un challenge, et je ne suis pas du genre à laisser tomber.

Ses problèmes à l’épaule

Je fais tellement de choses car j’ai peur de ne rien faire. Toute ma carrière, ma vie, je me réveille, je prends mon café, et je suis prête à faire quelque chose. Je voulais m’engager dans un projet. Ca a été le tennis pendant plusieurs années. Après mon opération à l’épaule, je me suis demandé ce que j’allais faire dans l’avenir. J’avais gagné 3 Grand Chelems à l’époque, numéro 1 mondiale, j’avais mis assez d’argent de côté pour moi et ma famille sans avoir à travailler. Mais ce qui me manquait c’était ce challenge de devenir meilleure. En tant que femme, c’est essentiel de sentir qu’on est douée dans ce qu’on fait. C’est une sensation très puissante.

Représenter les couleurs de la Russie aux JO d’hiver

C’était un immense honneur pour moi. J’avais tout d’abord porté le drapeau de mon pays aux JO de Londres, et quand on a su que Sotchi allait organiser les JO d’hiver, personne n’en croyait ses oreilles. Surtout moi qui ai passé mon enfance là-bas. Je n’avais aucune idée de mon implication dans ces Jeux jusqu’à ce qu’on m’annonce que je serai la personne à porter la flamme olympique.

Sa relation avec Grigor Dimitrov

C’est toujours un plaisir d’avoir quelqu’un qui est passionné. C’est un vrai talent, et je suis inspirée par ce qu’il est capable de donner sur le terrain.

A propos de Serena Williams

Je faisais partie d’une génération plus jeune. A mes 17 ans, elle était au milieu de sa carrière. Nous voir toutes les deux, dix ans plus tard, à être toujours motivée et à aimer ce que l’on fait, je pense que ça inspire beaucoup de personnes dans le monde. Nous avons vécu beaucoup de choses pendant dix ans entre blessures, défaites et victoires, mais nous sommes encore là.

Retrouvez Open Court chaque mois sur CNN International : www.cnn.com/opencourt