Fed Cup – Mauresmo se méfie du Kazakhstan

Fed Cup – Mauresmo se méfie du Kazakhstan

13 février 2013 Non Par Florian Polteau

Alors que la France a hérité du Kazakhstan au tirage au sort des prochains barrages de Fed Cup pour rester dans les Groupe Mondial II, la Capitaine Amélie Mauresmo pense qu’il faudra se méfier de son adversaire peu connu.

(Interview réalisée par la FFT)

Amélie, la France recevra le Kazakhstan, les 20 et 21 avril prochains, en barrage pour le maintien dans le Groupe mondial 2 de la Fed Cup. Que pensez-vous de ce tirage ?
L’équipe la plus dangereuse a été évitée. Avec Agnieszka Radwanska, la Pologne était certainement plus redoutable. Après, ce n’est pas non plus le tirage le plus facile. Mais le plus important est que l’équipe de France se reconstruise et soit au complet lors de cette rencontre pour aller chercher son maintien dans le Groupe mondial 2, afin de voir les choses plus sereinement par la suite.

Le fait d’évoluer en France pour ce barrage constitue un avantage non négligeable…
Oui, c’est vrai que j’étais contente d’apprendre que l’on évoluerait une nouvelle fois à la maison. Cela jouera sûrement un rôle déterminant dans cette rencontre.

Que pouvez-vous dire des deux joueuses majeures de cette équipe du Kazakhstan, à savoir Yaroslava Shvedova et Ksenia Pervak ?
Je connais davantage Yaroslava Shvedova. Elle a depuis quelque temps des résultats en dents de scie. Elle est capable du meilleur comme du pire. C’est une joueuse qui est assez souvent touchée par des blessures, ce qui explique ses résultats parfois irréguliers. Il faudra aussi se méfier de Galina Voskoboeva qui peut être dangereuse. Quoi qu’il en soit, même si on est favori pour cette rencontre, il faudra aller au charbon. Je demanderai aux filles une grande vigilance du début à la fin, car il ne faudra surtout pas sous-estimer cet adversaire.

Avec un peu de recul, quel bilan avez-vous tiré du week-end passé ?
Dès la fin de la rencontre, nous avons débriefé avec le staff et les joueuses. Je reste sur ce que j’ai dit à ce moment là. Nous sommes tombés sur une grosse équipe d’Allemagne. Les Allemandes ont été fabuleuses pendant tout le week-end. De notre côté, il reste des progrès à faire. Il faut que l’on continue à bosser.