Ophélie David voit loin !

27 octobre 2012 Non Par Florian Polteau

Après deux ans de préparations perturbées par les pépins, cette année, tout va bien pour Ophélie David qui garde les JO de 2014 en ligne de mire. Une saison sur 15 mois comme elle nous l’explique elle-même.

Alors Ophélie c’est une nouvelle saison qui commence pour toi, comment s’est déroulée la préparation ?

Alors la préparation franchement elle a été vraiment au top. J’ai pu vraiment m’entrainer à plein. Chose qui n’était pas arrivée depuis deux ans à cause de pépins physiques. Et là les conditions de neiges et la météo ont été plutôt de mon coté donc je t’avoue qu’on a eu de la chance et puis le fait d’être dans une petite structure, le Team Continental Finances, je peux prendre la météo, si la semaine est moche, hop on change de programme, on est pas figé, et ça fait que rend les entrainements toujours rentables.

Tu disais que tu avais eu des pépins physique donc la saison dernière n’a peut-être pas été à la hauteur de tes espérance, cette année il faut gagner ! Ce sera ton objectif cette saison ?

Oui oui oui, chaque année j’ai gagné, mais au général j’ai été 5e y a deux ans, deuxième l’année dernière, donc oui oui c’est vrai qu’il faut regarder toujours plus haut plus loin, c’est ce qui fait avancer. Mes objectifs principaux seront les championnats du monde, les Coupes du Monde en France et puis j’espère faire partie des filles qui vont se bagarrer pour remporter le Globe de Cristal… Vraiment ça ce serait parfait, ça ferait une belle saison.

On est aussi à moins de 500 jours de Jeux Olympiques 2014 à Sotchi, est-ce qu’on y pense dans un coin de sa tête déjà, c’est inconscient ou c’est encore très loin pour toi ?

On y pense consciemment ! (Rires) Non c’est vrai on y pense consciemment et tu vois c’est même assez rigolo car je ne vois pas les 15 prochains mois comme une saison d’hiver, un break d’été et à nouveau l’hiver. Je les vois comme une seule et unique saison, un bloc entier qui m’amène à Sotchi et c’est vrai que c’est la première fois que j’ai cette perception aussi lointaine. D’habitude je suis un peu « bohémienne, » je fais au jour le jour. J’ai peut-être muri il était temps. (Rires)

Une saison sur deux ans en fait ?

Oui c’est exactement ça. Un vrai gros bloc : des épreuves, des temps forts, des période de repos, d’autres de travail et l’idée c’est que tout ça amène jusqu’à Sotchi.