On était à la 1ère Nuit du Handball

On était à la 1ère Nuit du Handball

2 juin 2012 Non Par Florian Polteau

Hier soir avait lieu la première Nuit du Handball, co-organisé par la Ligue Féminine de Handball et la Ligue Nationale de Handball. Au programme, les récompenses des meilleurs joueuses et joueurs de l’élite du hand français. On y était.

Sur la photo : Laurent Bezeau, Coralie Lassource, Nina Kanto, Siraba Dembélé, Alexandra Lacrabère, Julie Goiorani, Cléopâtre Darleux, Patricia Saurina, Isbaelle Sevérino (CNOSF) et Audrey Deroin.

Alors que tout le monde est un peu mélangé à l’entrée, et après avoir fait corriger une faute d’orthographe pour pouvoir accéder à l’intérieur, on nous dirige vers le balcon qui sera le QG des Journalistes. Pas grand monde encore en place, et en bas, les tables, nombreuses et encore vides mais disposées par club.

Du coup, on se dit que s’il faut descendre pour choper des interviews aux tables, ça va être un peu relou. Mais non. Les organisateurs ont tout prévu. En fait, les lauréats montent un escalier près de la scène pour se retrouver directement avec nous. Donc après chaque remise de récompense, hop on les aura. On a déjà croisé du beau monde comme Serge Betsen, Frédérique Jossinet, mais aussi presque toute la bande de Canal+Sport : David Cozette, Frédéric Brindelle, Grégory Anquetil, Bruno Poulain. En fait, il ne manquait que Patrice Dumont, retenu par les play-offs du basket et les gens de beIn SPORT qui eux fêtaient leur lancement au Palais de Chaillot. On a hâte de les voir côte à côte l’an prochain tiens.

En attendant le début de la soirée et que les gens se placent, un orchestre joue du funk. Joue bien. La chanteuse chante juste et ne fait aucune fausse note sur du Donna Summer, du Diana Ross et autres divas. Seul ombre au tableau, c’est quand c’est le claviériste qui s’y colle. On entend un peu comme du yaourt.

La soirée débute et c’est le speaker de Roland-Garros et du Tournoi de Bercy qui anime. La voix n’est donc pas inconnue. Après un petit clip relatant les meilleurs moments de la saison, la soirée est ouverte par Patricia Saurina, la Présidente de la LFH, et Philippe Bernat-Salles, ancien Rubgyman et Président de la LNH. Les deux restants sur scène pour remettre les deux premiers trophées de la soirée, ceux des Meilleurs Espoirs. Côté Féminin, c’est Coralie Lassource d’Issy-Paris Hand qui l’emporte face à deux messines, Yvette Broch et Laura Glauser. Première pause, entrée pour les gens à table, buffet pour nous.

On comprend vite que la soirée sera découpée ainsi : Nomination+Prix, Bouffe, Nomination+Prix, Bouffe, et ainsi de suite. Donc après cette pause d’entrée, on commence à passer aux choses sérieuses avec les Ailières. A gauche c’est Siraba Dembélé qui est élue devant Paule Baudouin et Svetlana Ognjenovic. A droite, Audrey Deroin repart avec la statuette que n’auront pas Jocelyne Mavoungou et Carolina Zalewski. Un prix qui fera un peu jazzer puisque sur Tweeter, le Club de Dijon fera part de sa très grosse déception de ne pas voir Mavoungou repartir avec le Trophée. Prétextant qu’il n’y a que les joueuses de l’Equipe de France qui repartiront avec Prix. Ce qui se révèlera faux par la suite. Cette deuxième session de prix se termine avec l’élection de la Meilleure Pivot. Et c’est la brestoise Julie Goiorani qui repart avec sa petite statuette. Pour Yvette Broch, c’est un second « raté » si on peut le considérer comme ça puisqu’être nominée est déjà un gage de qualité.

Après les joueuses de lignes « avant » et donc une nouvelle pause, retour sur scène pour récompenser les lignes arrière. Chistianne Mwasesa l’emporte à gauche, Julija Nikolic prend le Trophée au centre et Alexandra Lacrabère prend la droite. Seule cette dernière est présente lors de cette soirée et on se dit qu’après ce trophée, elle ferait bien un petit doublé avec le Trophée de Meilleure Joueuse. Pendant ces remises se sont succédés sur scène Daniel Constatini, un sponsor dont on n’ a pas retenu le nom ni l’entreprise et Stéphane Diagana. A noter la robe « pique les yeux » de la co-Présidente de Toulon venu chercher le prix décerné à Mwasesa. Nouvelle pause et on va sortir prendre un peu l’air. Fait chaud en costard.

On commence à discuter un peu dehors avec quelques connaissances et on revient juste à temps pour entendre Valérie Nicolas monter sur scène, parler de sa carrière qui vient de se terminer. Avec beaucoup d’humour elle charrie un peu Olivier Krumbholz assis à sa table juste devant la scène. Et hop on passe à la Meilleure Gardienne, évidemment. Le combat pourrait paraître très serré entre Leynaud et Darleux, et un peu moins pour Mayssa Pessoa. Passé à côté de la Finale du Championnat avec Issy et la saison raté du club Messin ont peut-être désigné tout naturellement Cléopâtre Darleux à ce poste. Elle qui est pour beaucoup dans la doublé Coupe de la Ligue-Championnat réalisé par son club. Olivier Krumbholz prend le micro pour répondre à un autre petit tacle de Valérie Nicolas qui lui dit « qu’il l’interdisait de partir en contre-attaque alors que pour Darleux, il semble faire une exception. » « Cléo est plus douée. » Hop débat clôt. OK continue ensuite pour dire que Cléo Darleux est vraiment tentée, vraiment douée pour marquer aux entraînements, et qu’il aimerait bien une fois ou deux que ses filles la laisse aller au tir en match. On verra ça ce dimanche à Nantes contre la Lituanie alors ! Derrière, ce sont Nina Kanto, comme meilleure défenseur, et Laurent Bezeau, comme Meilleure Entraîneur, qui sont récompensés.

Après une dernière pause, ce sont les deux trophées des meilleurs joueurs qui sont remis. On prépare notre tweet quand un collègue nous dit : « Tu veux que je te l’écrive ? C’est Lacrabère qui va gagner. J’ai voté pour elle moi. » Gagné. La joueuse d’Arvor réalise un nouveau doublé en remportant le titre de Meilleure Joueuse du Championnat. Un titre amplement mérité pour celle qui avait fait le pari osé de venir jouer en Bretagne il y a quelques saisons, sans aucune assurance que le club irait aussi loin, sans aucune assurance de devenir aujourd’hui une des meilleures joueuses à son poste au monde, et donc un pilier de l’Equipe de France.

Après quelques petits fours sucrés et quelques morceaux joués par l’orchestre, la soirée s’achève. Les joueuses de l‘Equipe de France repartent très vite vers leur hôtel, pas de permission ce soir, il y a match dimanche. Les autres végètent à l’entrée entre cigarettes et coupes de Champagne, avant qu’une partie d’entre eux ne s’encanaille au Player’s sur les Grands Boulevards à l’after organisé par le Syndicat des Joueurs. Soirée à laquelle nous n’irons pas, nous on bosse demain.

Le palmarès complet

Meilleure gardienne
Cléopâtre Darleux (Arvor29 Pays de Brest)

Meilleure ailière gauche
Siraba Dembélé (Toulon Saint-Cyr Var Handball)

Meilleure ailière droite
Audrey Deroin (Toulon Saint-Cyr Var Handball)

Meilleure arrière gauche
Christianne Mwasesa (Toulon Saint-Cyr Var Handball)

Meilleure arrière droite
Alexandra Lacrabère (Arvor 29 Pays de Brest)

Meilleure pivot
Julie Goïorani (Arvor 29 Pays de Brest)

Meilleure demi-centre
Julija Nikolic (Arvor29 Pays de Brest)

Meilleure entraîneur
Laurent Bezeau (Arvor29 Pays de Brest)

Meilleure joueuse de la saison
Alexandra Lacrabère (Arvor 29 Pays de Brest)

Meilleure espoir
Coralie Lassource (Issy Paris)

Meilleure défenseur
Nina Kanto (Metz)