Euro 2017 : Favorites, Outsiders, qui sont-elles ?

Euro 2017 : Favorites, Outsiders, qui sont-elles ?

16 juillet 2017 Non Par Morgane Huguen

Alors que le coup d’envoi de l’Euro 2017 ce dimanche 16 juillet, voici le tour d’horizon des équipes qui devraient se démarquer le plus. 

 

FAVORITES

Allemagne, 1ere classement FIFA, Groupe B

Sans hésitation, ce sont elles les grandes favorites de cet Euro. Tenantes du titre et Championnes Olympiques, elles ont dans leur rang, entre autres, Dzsenifer Marozsan, la Lyonnaise élue lors des Trophée UNFP meilleure joueuse de D1.

Les Plus : des joueuses de qualités, jouant dans les plus grands club et l’équipe la plus expérimentée et titrée de ce Championnat d’Europe avec trois titres de Européens consécutifs.

Les Moins : Il faudra être prêt d’entrée avec un premier match contre la Suède.

Meilleur résultat : vainqueur (1989, 1991, 1995, 1997, 2001, 2005, 2009, 2013)
À surveiller : Dzsenifer Marozsán (milieu, Lyon)
Sélectionneuse : Steffi Jones

 

France, 3e classement FIFA, Groupe C

Comme en 2013, les Françaises font figurent de favorites dans ce tournoi. Cependant, en 2013, elles avaient échoués en quart de finale contre le Danemark. Cette année, avec un groupe à leur portée et potentiellement pas d’Allemagne à l’horizon jusque la Finale, les Bleues sont plus que jamais attendues.

Les Plus : Elles ont gagné en mars la SheBelieves Cup, en battant l’Angleterre 2-1, les USA 3-0 et un nul contre l’Allemagne. Ce titre, bien qu’amical peut les inspirer. De plus, elles sont toujours invaincues sous l’ère Olivier Echouafni, soit plus de dix mois.

Les Moins : aucun titre encore à inscrire au palmarès et les derniers matches amicaux montrent que cette équipe n’a toujours pas résolu son manque d’efficacité. Des actions non concrétisées, dans un match à élimination directe, ça peut coûter cher.

Meilleur résultat : quart de finaliste (2009, 2013)
À surveiller : Amandine Henry (milieue, Portland)
Sélectionneur : Olivier Echouafni.

 

Angleterre, 4e classement FIFA, Groupe D

Les Anglaises n’ayant pas disputées les JO, ce sera leur première compétition officielle depuis la Coupe du monde 2015 au Canada. Leur Championnat progresse car les clubs pros commencent à mettre les moyens sur leurs sections féminines.

Les Plus : Demi-finalistes à la coupe du monde 2015, elles ont peut-être franchi un cap à concrétiser cette année.

Les Moins : L’équipe, pourtant parmi les meilleures nations FIFA, ne fait pas souvent d’excellent résultats dans ces compétitions à élimination directe.

Meilleur résultat : finaliste (1984, 2009)
À surveiller : Steph Houghton (défenseure, Manchester City)
Sélectionneur : Mark Sampson.

 

Suède, 6e classement FIFA, Groupe C

Demi-finaliste lors de la dernière édition, finaliste des JO de 2016 après avoir éliminé les USA, la Suède fait figure de prétendante au titre. Parmi les Suédoises on retrouve pas mal de joueuse de D1 féminine, ou ex-joueuse dont Lotta Schelin (ex-Lyon) et Kosovare Asllani (ex-PSG, partie pour Manchester-city).

Les Plus : une coach d’expérience qui a entraîné les USA et maîtrise parfaitement le football féminin.

Les Moins : l’attaquante de Montpellier, Sofia Jakobsson blessée, aurait été d’une grande aide offensive.

Meilleur résultat : vainqueur (1984)
À surveiller : Lotta Schelin (attaquante, Rosengård)
Sélectionneuse : Pia Sundhage

 

OUTSIDERS

Pays-bas, 13e classement FIFA, Groupe A

En tant que pays-hôte, les Hollandaises sont forcément attendues et sont de sérieuses outsiders. Le match d’ouverture contre la Norvège s’annonce d’office palpitant.

Les Plus : Elles pourront compter sur un public à domicile qui n’aura d’yeux que pour elles.

Les Moins : Déjà attendue en 2013, elles n’ont pas brillé. De plus, avec un potentiel quart de finale contre l’Allemagne ou la Suède, la route s’annonce compliquée.

Meilleur résultat : Demi-finales (2009)
À surveiller : Vivianne Miedema (attaquante, Arsenal)
Sélectionneuse : Sarina Wiegman.

 

Norvège, 11e classement FIFA, Groupe A

Finalistes en 2013, les Norvégiennes reviennent avec le plein de confiance. Elles sont tombées dans un Groupe A très homogène avec les Pays-Bas, la Belgique et Le Danemark où elles font figure de favorites mais où tous le monde peut jouer sa chance.

Les Plus : Une jeunesse de qualité.

Moins : Un tableau relevé.

Meilleur résultat : vainqueur (1987, 1993)
À surveiller : Ada Hegerberg (attaquante, Lyon)
Sélectionneur : Martin Sjögren

 

ADVERSAIRES DE LA FRANCE

Suisse : 15e classement FIFA, Groupe C

C’est sans doute l’adversaire le plus relevé du groupe de la France. Non qualifiée pour l’Euro 2013, elles ont atteint les huitièmes de finale de la Coupe du Monde deux ans plus tard. Au Canada, elles avaient pu compter sur une Ramona Bachmann intenable et auteure d’un triplé lors du succès 10-1 contre l’Equateur. La numéro 10 sera donc à surveiller de près.

Les Plus : Favorite pour terminer deuxième du groupe C et accéder au quart de finale. Avec une Bachmann et une Lara Dickenmann, ex-joueuse Lyonnaise, dans toute leur splendeur, la Suisse peut espérer viser plus haut.

Les Moins : L’équipe doit encore franchir une marche. En match amical de préparation, les Suisses restent sur une défaite 4-0 contre l’Angleterre (10 juin) et 2-1 contre la Norvège (10 avril).

Meilleur résultat : première qualification
À surveiller : Ramona Bachmann (attaquante, Chelsea)
Sélectionneuse : Martina Voss-Tecklenburg.

 

Islande : 16e classement FIFA, Groupe C

Si elles n’étaient pas présente à la dernière Coupe du Monde, lors de l’Euro 2013, les Islandaises ont signé un quart de final, perdu 4-0 contre la Suède.

Les Plus : Malgré une petite population, l’Islande est une île de Football. Après avoir porté leur équipe masculine, ils étaient nombreux à l’aéroport pour encourager les féminines. De plus, les joueuses pourront s’inspirer de leur édition 2013 et compter sur le désormais clapping Islandais pour les pousser le plus loin possible.

Les Moins : En 2013, elles avaient bénéficié d’une place de « meilleur troisième » pour accéder aux quarts. Avec désormais 16 équipes (au lieu de 12), il faudra finir au minimum deuxième pour sortir des phases de poules.

Meilleure résultat : quart de finaliste (2013)
À surveiller : Sara Björk Gunnarsdóttir (milieu, Wolfsburg)
Sélectionneur : Freyr Alexandersson

 

Autriche : 25e classement FIFA, Groupe C

Les Plus : elles n’ont rien à perdre, tout à gagner.

Les Moins : zéro expérience de ce niveau de compétition.

Meilleur résultat : première qualification
Sélectionneur : Dominik Thalhammer.